Poème sur la Mer
Le doux bruit des cris des enfants
mêlé au ressac de la mer
qui embrasse les rochers sur la jetée.
Le chant des cigales
qu’on parviendrait presque à oublier
nous ramène toujours
aux moments de l’été.
Innocents, libres
riches d’amour et de jouissance.
Comme si le temps s’arrêtait
le temps d’un été.
Bercée par une douce houle
je laisse ma peau s’exposer
aux légères brûlures du soleil.
Délicatement, je glisse mon pied dans l’eau.
Pour la première fois depuis l’été dernier,
cela semble avoir duré une éternité.
Le corps frémit de bonheur,
quoi que surpris par cette légère fraîcheur.
Comme un flot continue
qui ne s’arrête jamais.
Ici, ne fait que passer.
Un secret bien gardé.
Un joyaux jalousement préservé
mais devient le plus beau des trésors
lorsqu’il est partagé.
La mer, Marseille, Mon amour.
Victoire Eouzan